Je suis directrice artistique, réalisatrice et photographe, basée à Paris. J’ai l’œil pour mettre en scène les projets et les artistes. Une vision d’ensemble qui fait voler les étiquettes et me permet d’embrasser des sujets très différents.
 

Lorsqu’on me demande de sublimer un artiste, une marque, un univers, aller en profondeur est ce qui m’intéresse. Je peux créer des images très solaires, très épurées, et des oeuvres plus subtiles, teintées de douceur et de poésie.

[PORTRAITS / CONTENUS DE MARQUE] Ce qui fait la différence, lorsque je me lance dans un projet, c’est l’écoute. Je vais toujours chercher à retranscrire le meilleur, tirer l’image vers le haut et trouver le fil d’une histoire à raconter. Je vais chercher le meilleur angle, capturer la beauté du sujet à ce moment-là.
La beauté offre un large spectre et se trouve dans des endroits inattendus que je débusque avec joie. Sortir d’une mélancolie, d’un monde tristement ordinaire, y injecter du rêve, chercher la lumière, l’émerveillement.  

[LUXE] Adopter les codes du luxe et de la mode pour mieux les transgresser, c’est ma force. Une sensualité poétique et subtile, où l’éphémère côtoie l’éternel. Je creuse à fond les sujets pour trouver un angle personnalisé, et sur-mesure à l’instar de la haute-couture. Récréer une histoire, trouver un fil, que les images fassent rêver, qu’elles donnent envie.  Une écriture organique, allégorique, parfois surréaliste, capable d’autodérision, et toujours élégante. Concevoir, réaliser, porter le projet jusqu’à la réalisation finale : c’est ma marque de fabrique.  

[CLIPS / FILMS] Un des associés de HK Corp a flashé sur un flyer que j’avais conçu où je me mettais en scène, écrasée par une boule disco. Séduits, ils m’ont proposé de réaliser des clips avec eux. J’ai sauté le pas, profondément amoureuse depuis toujours de ce médium qu’est la musique.


[SHOOTINGS OUTDOOR] Travailler dans un périmètre défini m’aide à me dépasser. J’ai souvent tourné dans des conditions climatiques qui ajoutent un défi au projet. C’est la beauté et la force d’un tournage au réel. Il faut alors s’adapter et interagir avec les éléments : saisir le bon rayon de soleil, attendre le vent, passer entre les gouttes, tenir compte des marées. J’essaie toujours de composer avec ces décors naturels, d’en ressortir des compositions graphiques dans mes cadres.

[DIE FOR STORIES] Die For Stories, c’est mon jardin noir secret, la face brillante de la lune. Des oeuvres plus personnelles et poétiques à approfondir, mon antichambre sensible, mon soleil noir. Un pas de côté qui sublime le noir et modernise le baroque.  
Die Frau c’est une présence indicible qui teinte les projets qu’elle touche. Il en ressort dans les images une certaine forme de sensorialité organique, de mystique, d’étrange sensualité.

[PARCOURS] Après avoir gagné le Grand Prix de l’école ETPA (qui fête ses 50 ans cette année), j’ai intégré un petit studio de création, FKGB, qui est devenu la plus grosse boîte entertainment sur Paris à l’époque, une référence. Participer à cette effervescence a ouvert le champs des possibles. Propulsée directrice du pôle images, j’ai pu suivre mes envies et évoluer vers l’audiovisuel. J’ai construit des expériences de marque à 360 dans la musique, le cinéma et le gaming (Universal, Sony, Warner, PlayStation, Metropolitan Films…) : identité visuelle, packaging pochettes d’albums et déclinaisons print/digital, création de films publicitaires.

[DIE FRAU 360]

« Die Frau » est mon blason. « La Femme » étant déjà pris, je l’ai traduit en Die Frau, une sorte d’éternel féminin, un peu guerrière aussi. J’y vois des figures féminines filiales mais aussi une droiture qui me correspond bien dans le travail.
Son logo diamant livre quelques pistes sur mon essence : un symbole classique fort, multi-facettes par essence. Je cultive précieusement une polyvalence qui ne laisse pas de place à la routine : Photographie, Réalisation, Direction artistique et Graphisme.
J’aime ce côté immédiat de la photographie : cérébral en amont, intuitif pendant le shooting. Le film est plus chronophage, plus immersif, au service d’une vision qu’il faut déployer. Et puis se retrouver seule devant l’ordi, en totale autonomie, pour une mission de graphisme, permet de se réaligner avant de lancer des projets de grande envergure.
En tant que DA, je mets tout en cohérence : la photo, le clip et jusqu’à la réalisation. C’est un vrai plaisir pour moi d’aller jusqu’au bout, peaufiner jusqu’à la fabrication, le choix du papier. C’est mon director’s cut en quelque sorte.

Je suis fière de tous les projets sur lesquels je travaille. J’y mets de l’intensité, du temps et de l’âme. Si ça ne m’inspire pas, je ne m’engage pas. Je fais du sur-mesure pour les artistes et les marques qui font appel à moi : j’aime quand un lien se crée et que la confiance s’installe, que les émotions soient partagées. Mon pied de nez à l’IA !  Quand l’œuvre finale devient une évidence pour tous, là est ma récompense.